Police de proximité, pierre angulaire de notre sécurité
Se sentir en sécurité constitue au même titre que le logement ou l’alimentation un droit essentiel. Pour cela, la police de proximité joue un rôle clé. Les équipes de police dans les quartiers ont besoin d'un soutien plus important. Ces agents sont les oreilles et les yeux sur le terrain. Ils connaissent les quartiers et constituent un point de contact important pour les habitants. Nous trouvons qu’il est essentiel de mettre l’accent sur une police proche du terrain, une police de proximité. Les agents de quartier doivent pouvoir passer suffisamment de temps en rue. Ainsi, ils ont la possibilité de connaître les gens et les difficultés dans leur quartier, ils peuvent faire un travail préventif, remarquer rapidement les problèmes et agir avant qu’ils ne dégénèrent. Nous voulons une police compétente qui puisse accompagner et orienter les victimes. Par ailleurs, les agents de police en ont assez, à juste titre, de voir leur statut se détériorer. Cela a commencé sous le précédent gouvernement Michel. Déjà à cette époque, le PTB est régulièrement intervenu au Parlement pour défendre leurs droits. Comme tous les fonctionnaires, les policiers ont perdu leurs droits à la pension en raison des mesures prises par le ministre des Pensions de l'époque, Daniel Bacquelaine (MR). Jan Jambon (N-VA), ministre de l’Intérieur à ce moment-là, a réduit le nombre de jours de congé auxquels ils avaient droit, de 33 à 24 jours, et décidé d'abolir le système de capitalisation des jours de maladie. Or, on ne choisit pas d'être malade. Ces mesures ont été une gifle envers les membres des services d'incendie, de police et de la défense.Malgré les promesses de rendre le métier de policier plus attractif, le gouvernement De Croo n'a fait, lui non plus, aucun effort pour revaloriser leur travail. Au contraire, la ministre Verlinden (cd&v) a décidé de supprimer progressivement le système NAPAP (non-activité préalable à la pension, une forme de prépension). Il permettait aux policiers d'arrêter de travailler plus tôt. Les syndicats se sont opposés à cette décision de la ministre. Le métier des agents étant reconnu pénible, compte tenu de la nature de leur travail, ce système est indispensable pour de nombreux policiers. La suppression du système NAPAP n'est pas sans danger pour les policiers âgés concernés ou pour la population.
Ce que nous voulons :
- Nous développons une police de quartier proche des gens. Elle offre un service accessible afin d’améliorer la cohésion sociale et le vivre ensemble.
- Pour garantir l’accessibilité la plus grande possible de la police, avec des agents joignables et une présence à la réception du commissariat, nous proposons de renforcer ses effectifs.
- Nous proposons le renforcement de la police de proximité ainsi que l’ouverture du commissariat de police 7 jours sur 7 et 24h sur 24.