De l’emploi de qualité pour tout le monde

18,5 %. C’est le taux de chômage à Huy en 2022, selon l’IWEPS (Institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique). Il s’agit de presque une personne sur cinq. Le chiffre est encore plus alarmant lorsqu’on regarde la tranche d’âge 15-24 ans : 39,1 % de ces jeunes sont concernés par le chômage1. Ce n’est pas pour rien que l’emploi est une des priorités pour le PTB. Avoir un emploi stable, bien rémunéré et avec de bonnes conditions de travail devrait être un droit pour l’ensemble des citoyens. C’est dans ce sens qu’avec la section locale du PTB, lorsque nous nous sommes opposés à la fermeture de la maternité du CHR Huy. Nous avons déposé au conseil communal une motion pour demander au gouvernement fédéral le maintien de la maternité. Finalement, la maternité a été maintenue. C’est aussi dans ce sens que nous avons à plusieurs reprises rendu visite en solidarité avec les travailleurs en lutte de Huy et des communes alentour. En 2024, nous avons également organisé une action et sommes intervenus contre la fermeture du guichet de la gare SNCB, afin que tout le monde puisse continuer à bénéficier de services humains. En 2023 nous sommes également allés soutenir le personnel de Delhaize face au plan de franchisation de la direction, et avons fait voter une motion de soutien au conseil communal. L’emploi, c’est fondamental.

Ce que nous voulons :

  • Stop aux départs non remplacés. Quand un travailleur communal part à la pension, il faut le remplacer pour maintenir la force du service public.
  • Nous voulons que le téléphérique hutois, financé par les pouvoirs publics, soit géré par les pouvoirs publics. Ainsi nous créons de l’emploi public de qualité.
  • La piscine communale reste un service public. De même que la cafétéria : elle doit être gérée par les pouvoirs publics, pas par le privé.
  • Afin de revitaliser le commerce dans le centre-ville, nous mettons fin aux limitations de 3 ans pour les baux de rez-de-chaussée commerciaux loués par la région foncière.
  • Nous travaillons activement à donner leur chance aux plus jeunes dans l’emploi public. 
  • Avec notre société publique de rénovation et d’isolation du logement, nous créons de l’emploi public de qualité dans la région.
  • Nous sommes contre le blocage des salaires et contre le retardement de l’âge de la pension à 67 ans, qui ont été décidés par le gouvernement Vivaldi.
  • Nous créons de nouvelles places en crèches pour permettre à chaque parent d’avoir une place pour leur enfant.
  • Nous créons des emplois publics pour renforcer les services aux personnes âgées.

Les travailleurs des services de la ville sont une richesse et ils sont la base pour avoir des services publics forts et au service des citoyens. Pour le PTB, la ville doit être un employeur exemplaire pour son personnel. Cela commence par remplacer les travailleurs qui partent à la pension après une longue carrière au service de la ville. Il n’est pas acceptable de diminuer les équipes. Au contraire, il faut renforcer les services publics.

Ainsi, nous voulons inverser la logique de la ville qui tend à offrir au privé la gestion de nouveaux services qui se développent à Huy. Nous voulons que ce soit les pouvoirs publics qui gèrent le nouveau téléphérique, de même que la cafétéria de la nouvelle piscine communale. C’est dans ce sens que le PTB Huy est intervenu plusieurs fois au conseil communal. Nous refusons la logique des autorités PS-MR-IdHuy, qui développent de nouveaux services puis proposent à des entreprises privées de les gérer. On le sait, les entreprises privées cherchent d’abord la rentabilité à tout prix, quitte à diminuer la qualité du service ou les conditions de travail des employés. Ces nouveaux services sont une richesse pour la ville de Huy, ils doivent être gérés par elle. Cela renforcera la qualité des services ainsi que de l’emploi public. Il en va de même pour la société de création et rénovation de logements publics que nous souhaitons mettre sur pied (cf. chapitre logement).

Dans le centre ville, nous voulons soutenir le commerce local. Aujourd’hui, la régie foncière loue des surfaces commerciales à des petits commerçants… mais leur impose de partir après trois ans. Or il faut plusieurs années pour se créer une clientèle stable et fidèle. Ces commerces sont aussi pourvoyeurs d'emploi, ils permettent la stabilité de l'emploi indépendant et l'engagement, le cas échéant, de un ou plusieurs salariés. Pour aider le petit commerce à se développer en ville, nous voulons mettre fin à cette limitation des baux de trois ans.